Opérateurs économiques et petits producteurs en pôle position
Le programme marchés agricoles et agroalimentaires s’étale sur une période de 10 ans, en deux phases de 5 années chacune. La première phase a démarré en Juin 2006 avec la mise en vigueur du Programme en Mars 2007, avec un financement global d’environ 50 milliards de francs CFA. Le PDMAS selon Abdou Karim Dieye, point focal du projet à Tambacounda, met l’accent sur l’amélioration des conditions de mise en marché, le développement des exportations agricoles de l’irrigation privée par la gestion, la coordination et suivi évaluation du programme. Le PDMAS se focalise sur l’amélioration de la compétitivité des produits horticoles et d’élevage, l’accroissement notable des exportations horticoles à travers la consolidation des investissements structurants communautaires pour l’exportation. Il vise aussi l’augmentation des revenus des producteurs avec l’intégration des petits producteurs, notamment ceux regroupés en associations aux circuits de distribution et d’exportation. A l’échelle nationale, selon Abdou Karim Dieye, il est fait appel à l’investissement, au partenariat public privé pour l’innovation agricole à vocation commerciale afin de créer les conditions favorables à l’émergence d’une agriculture marchande moderne et compétitive. Il s’agit selon lui de permettre aux opérateurs économiques et aux petits producteurs de se positionner avantageusement sur les segments de marché des produits agricoles et d’élevage à forte valeur ajoutée au niveau national et international. La finalité reste l’impulsion et l’amélioration durable des revenus des ruraux en augmentant les capacités de production. L’occasion est mise à profit pour diversifier les zones ainsi que les systèmes de production, tout en valorisant mieux l’offre en produits agricoles et d’élevage, développement de l’irrigation privée comme les sites de l’axe Birkilane-Tambacounda et les Sites Pilotes du pôle de Gouloumbou
Lutte contre la mouche des fruits : Le PDMAS s’investit à Thiès
A Thiès, le Programme National de Développement des Marchés Agricoles au Sénégal (Pdmas) va en guerre contre la mouche des fruits ou Bactrocera Invadens pour les spécialistes.
Cette mouche est entrain de causer d’énormes dégâts en faisant perdre une grande partie de leur production aux planteurs. Elle attaque systématiquement les manguiers au moment où ses fruits arrivent à maturation et compromet ainsi le flux des exportations vers l’Union Européenne, la principale cliente où la mouche des fruits est un insecte de quarantaine. Tous les lots de mangues touchés par l’insecte sont retournés et détruits aux frais de l’exportateur.
Pour tenter de renverser cette tendance négative dans notre production de mangues destinées à l’exportation, la communauté rurale de Notto Gouye Diama, située dans le département de Tivaouane, région de Thiès, a été choisie au plan local par l’Ancar, agence d’exécution dans le cadre du Pdmas, comme zone test pour les méthodes de lutte contre cette mouche des fruits. Selon Mme Bineta Mbengue Dièye, point focal du dit programme à l’Ancar de Thiès, 20 ha répartis entre les villages de Keur Mbir Ndao et Notto Gouye Diama, dans la zone des Niayes, servent de laboratoire de recherche et de combat. Alors, la stratégie utilisée consiste d’une part, à installer des pièges pour surveiller la dynamique de la population de la mouche et d’autre part, des pièges de lutte pour attirer puis tuer les males de la mouche. Ainsi, les femelles ne seront pas fécondées et donc ne pourront pondre d’œufs fertiles. « Cela nous permet de mieux suivre la population de mouche et partant, de mettre en œuvre une stratégie de lutte adéquate », soutient Mme Dièye. Et tout autour de la zone test, d’autres pièges de lutte conçus pour attirer les mouches et les éliminer, sont installés pour constituer une ceinture de sécurité. « Un prélèvement d’échantillon de mangue fait après chaque opération de récolte nous permet de vérifier l’efficacité du procédé », ajoute-t-elle. Depuis avril dernier, chaque semaine, le point est fait sur le terrain avec les producteurs, souvent en présence de l’entomologiste de l’Isra de Kolda, M. Djiba, commis par le Pdmas pour mettre en œuvre la lutte. La mouche des fruits est attirée par la couleur et l’odeur de la mangue en phase de maturation et elle pullule surtout à l’approche de l’hivernage ; toutefois des pas de géant sont entrain d’être faits dans la lutte. Ayant fini d’installer la peur dans le camp des producteurs en raison du manque à gagner colossal qu’elle provoque, l’engagement du gouvernement du Sénégal à faire face à travers le Pdmas est salué par les populations concernées. Venu d’Asie, la mouche des fruits, Bactrocera invadens, a pénétré le Sénégal à partir de la Casamance naturelle mais, elle est en voie d’être circonscrite pou l’empêcher de nuire au grand bonheur des producteurs de mangues des Niayes qui sont pressés de voir l’expérience vulgarisée dans toute la zone.
Le Soleil
Le programme marchés agricoles et agroalimentaires s’étale sur une période de 10 ans, en deux phases de 5 années chacune. La première phase a démarré en Juin 2006 avec la mise en vigueur du Programme en Mars 2007, avec un financement global d’environ 50 milliards de francs CFA. Le PDMAS selon Abdou Karim Dieye, point focal du projet à Tambacounda, met l’accent sur l’amélioration des conditions de mise en marché, le développement des exportations agricoles de l’irrigation privée par la gestion, la coordination et suivi évaluation du programme. Le PDMAS se focalise sur l’amélioration de la compétitivité des produits horticoles et d’élevage, l’accroissement notable des exportations horticoles à travers la consolidation des investissements structurants communautaires pour l’exportation. Il vise aussi l’augmentation des revenus des producteurs avec l’intégration des petits producteurs, notamment ceux regroupés en associations aux circuits de distribution et d’exportation. A l’échelle nationale, selon Abdou Karim Dieye, il est fait appel à l’investissement, au partenariat public privé pour l’innovation agricole à vocation commerciale afin de créer les conditions favorables à l’émergence d’une agriculture marchande moderne et compétitive. Il s’agit selon lui de permettre aux opérateurs économiques et aux petits producteurs de se positionner avantageusement sur les segments de marché des produits agricoles et d’élevage à forte valeur ajoutée au niveau national et international. La finalité reste l’impulsion et l’amélioration durable des revenus des ruraux en augmentant les capacités de production. L’occasion est mise à profit pour diversifier les zones ainsi que les systèmes de production, tout en valorisant mieux l’offre en produits agricoles et d’élevage, développement de l’irrigation privée comme les sites de l’axe Birkilane-Tambacounda et les Sites Pilotes du pôle de Gouloumbou
Lutte contre la mouche des fruits : Le PDMAS s’investit à Thiès
A Thiès, le Programme National de Développement des Marchés Agricoles au Sénégal (Pdmas) va en guerre contre la mouche des fruits ou Bactrocera Invadens pour les spécialistes.
Cette mouche est entrain de causer d’énormes dégâts en faisant perdre une grande partie de leur production aux planteurs. Elle attaque systématiquement les manguiers au moment où ses fruits arrivent à maturation et compromet ainsi le flux des exportations vers l’Union Européenne, la principale cliente où la mouche des fruits est un insecte de quarantaine. Tous les lots de mangues touchés par l’insecte sont retournés et détruits aux frais de l’exportateur.
Pour tenter de renverser cette tendance négative dans notre production de mangues destinées à l’exportation, la communauté rurale de Notto Gouye Diama, située dans le département de Tivaouane, région de Thiès, a été choisie au plan local par l’Ancar, agence d’exécution dans le cadre du Pdmas, comme zone test pour les méthodes de lutte contre cette mouche des fruits. Selon Mme Bineta Mbengue Dièye, point focal du dit programme à l’Ancar de Thiès, 20 ha répartis entre les villages de Keur Mbir Ndao et Notto Gouye Diama, dans la zone des Niayes, servent de laboratoire de recherche et de combat. Alors, la stratégie utilisée consiste d’une part, à installer des pièges pour surveiller la dynamique de la population de la mouche et d’autre part, des pièges de lutte pour attirer puis tuer les males de la mouche. Ainsi, les femelles ne seront pas fécondées et donc ne pourront pondre d’œufs fertiles. « Cela nous permet de mieux suivre la population de mouche et partant, de mettre en œuvre une stratégie de lutte adéquate », soutient Mme Dièye. Et tout autour de la zone test, d’autres pièges de lutte conçus pour attirer les mouches et les éliminer, sont installés pour constituer une ceinture de sécurité. « Un prélèvement d’échantillon de mangue fait après chaque opération de récolte nous permet de vérifier l’efficacité du procédé », ajoute-t-elle. Depuis avril dernier, chaque semaine, le point est fait sur le terrain avec les producteurs, souvent en présence de l’entomologiste de l’Isra de Kolda, M. Djiba, commis par le Pdmas pour mettre en œuvre la lutte. La mouche des fruits est attirée par la couleur et l’odeur de la mangue en phase de maturation et elle pullule surtout à l’approche de l’hivernage ; toutefois des pas de géant sont entrain d’être faits dans la lutte. Ayant fini d’installer la peur dans le camp des producteurs en raison du manque à gagner colossal qu’elle provoque, l’engagement du gouvernement du Sénégal à faire face à travers le Pdmas est salué par les populations concernées. Venu d’Asie, la mouche des fruits, Bactrocera invadens, a pénétré le Sénégal à partir de la Casamance naturelle mais, elle est en voie d’être circonscrite pou l’empêcher de nuire au grand bonheur des producteurs de mangues des Niayes qui sont pressés de voir l’expérience vulgarisée dans toute la zone.
Le Soleil