Après dix ans de campagne de sensibilisation, l’Organisation non gouvernementale (Ong) Tostan, en partenariat avec le ministère de la Famille, a pu convaincre les exciseuses à l’abandon de leur pratique. Et pour les maintenir dans cette dynamique, une formation en technique d’énergie solaire a été dispensée à sept d’entre elles en Inde. En effet, après avoir convaincu une centaine d’exciseuses à l’abandon, Tostan, par le biais du Barefoot Collège, en partenariat avec le ministère de la Famille, a offert des bourses de 6 mois à sept anciennes exciseuses membres du Projet de renforcement des capacités de femmes rurales non alphabétisées ou semi analphabètes.
Originaires des communautés rurales des régions de Thiès, Kédougou, Matam, Ziguinchor, ces femmes ont pu s’imprégner des techniques d’installation, de réparation, et d’entretien d’énergie solaire, grâce à une formation basée essentiellement sur la pratique. D’après Dossou Konaté, une des récipiendaires, ‘c’est grâce à un apprentissage accentué sur la reconnaissance des couleurs et des chiffres qu’on est aujourd’hui en mesure de mettre en pratique nos acquis en matière d’installation des énergies solaires’.
Pour sa part, le ministre d’Etat, ministre de la Famille, Ndèye Khady Diop, a annoncé que ces anciennes exciseuses ‘seront soutenues financièrement afin de leur permettre de partager leurs expériences avec leurs camarades du monde rural. Mais surtout pour qu’elles puissent développer leurs propres entreprises pour participer à l’électrification des communautés locales les plus reculées du pays’. Une décision très appréciée par le chargé du programme de l’Ong Tostan Dame Guèye qui affirme que pour convaincre les exciseuses, l’Ong a mis en place ses propres fonds en vue d’octroyer des prêts aux anciennes praticiennes pour qu’elles se lancent dans des activités génératrices de revenus. Le chargé de programme estime que la situation s’améliore, tout en décidant de poursuivre la campagne pour l’arrêt définitif de la pratique de l’excision.
P. K. TRAORE
Wal Fadjri
Originaires des communautés rurales des régions de Thiès, Kédougou, Matam, Ziguinchor, ces femmes ont pu s’imprégner des techniques d’installation, de réparation, et d’entretien d’énergie solaire, grâce à une formation basée essentiellement sur la pratique. D’après Dossou Konaté, une des récipiendaires, ‘c’est grâce à un apprentissage accentué sur la reconnaissance des couleurs et des chiffres qu’on est aujourd’hui en mesure de mettre en pratique nos acquis en matière d’installation des énergies solaires’.
Pour sa part, le ministre d’Etat, ministre de la Famille, Ndèye Khady Diop, a annoncé que ces anciennes exciseuses ‘seront soutenues financièrement afin de leur permettre de partager leurs expériences avec leurs camarades du monde rural. Mais surtout pour qu’elles puissent développer leurs propres entreprises pour participer à l’électrification des communautés locales les plus reculées du pays’. Une décision très appréciée par le chargé du programme de l’Ong Tostan Dame Guèye qui affirme que pour convaincre les exciseuses, l’Ong a mis en place ses propres fonds en vue d’octroyer des prêts aux anciennes praticiennes pour qu’elles se lancent dans des activités génératrices de revenus. Le chargé de programme estime que la situation s’améliore, tout en décidant de poursuivre la campagne pour l’arrêt définitif de la pratique de l’excision.
P. K. TRAORE
Wal Fadjri