La zone de chasse de l’amodiataire Baba Sada Sow, étalée sur 120.000 ha, au sud-est des départements de Bakel et Goudiry, est en train de subir une reconversion à travers la gestion communautaire des ressources naturelles, la protection du milieu et le développement local.
Les ressources naturelles de la région de Tambacounda, dernier rempart de la faune, de l’avifaune et de l’aqua faune du pays, subissent un lourd tribut à cause du braconnage et de l’exploitation abusive. Conscient de cette pression sur les réserves de la biosphère (faune et flore), l’ancien amodiataire, Baba Sada Sow, a décidé, de concert avec le Conseil régional de Tambacounda et le Conseil général de l’Isère (France), de s’appuyer sur la coopération franco-sénégalaise pour lancer une étude. Celle-ci, réalisée par l’inspection régionale des Eaux et Forêts et l’Ong française « Tétraktys », met l’accent sur le développement local. Il s’agit, selon Mamadou Fadé de l’Agence régionale de développement (Ard) de Tambacounda, de veiller sur la gestion des ressources naturelles et la protection du milieu (faune et flore). Il s’agit également de lutter contre les feux de brousse, les méfaits de la transhumance, les coupes abusives des arbres dans les rôneraies, l’érosion, etc. Toutes ces actions vont s’articuler à des activités génératrices de revenus pour les populations environnantes.
Le président du Groupement d’intérêt communautaire du département de Tambacounda, Baganda Sakho, a souligné que la réserve naturelle du Boundou sera gérée par les populations des 4 Communautés rurales de Tamboura, Dougué, Sinthou Fissa et Koussan, dans le cadre du Groupement d’intérêt communautaire inter-département de Bakel et de Goudiry. Avec l’organisation des comités intervillageois, des éco-gardes issus de chaque village, encadreront l’écotourisme.
Pape Demba SIDIBE
Le Soleil
Les ressources naturelles de la région de Tambacounda, dernier rempart de la faune, de l’avifaune et de l’aqua faune du pays, subissent un lourd tribut à cause du braconnage et de l’exploitation abusive. Conscient de cette pression sur les réserves de la biosphère (faune et flore), l’ancien amodiataire, Baba Sada Sow, a décidé, de concert avec le Conseil régional de Tambacounda et le Conseil général de l’Isère (France), de s’appuyer sur la coopération franco-sénégalaise pour lancer une étude. Celle-ci, réalisée par l’inspection régionale des Eaux et Forêts et l’Ong française « Tétraktys », met l’accent sur le développement local. Il s’agit, selon Mamadou Fadé de l’Agence régionale de développement (Ard) de Tambacounda, de veiller sur la gestion des ressources naturelles et la protection du milieu (faune et flore). Il s’agit également de lutter contre les feux de brousse, les méfaits de la transhumance, les coupes abusives des arbres dans les rôneraies, l’érosion, etc. Toutes ces actions vont s’articuler à des activités génératrices de revenus pour les populations environnantes.
Le président du Groupement d’intérêt communautaire du département de Tambacounda, Baganda Sakho, a souligné que la réserve naturelle du Boundou sera gérée par les populations des 4 Communautés rurales de Tamboura, Dougué, Sinthou Fissa et Koussan, dans le cadre du Groupement d’intérêt communautaire inter-département de Bakel et de Goudiry. Avec l’organisation des comités intervillageois, des éco-gardes issus de chaque village, encadreront l’écotourisme.
Pape Demba SIDIBE
Le Soleil