C’est à une plate-forme d’échanges sur la thématique : « Changements climatiques, conventions locales et développement local » que l’Ied-Afrique, en collaboration avec le Réseau national sur les conventions locales, a convié hier, à Dakar, plusieurs structures impliquées dans la lutte contre les effets du changement climatique.
L’objectif d’une telle rencontre, a précisé Mamadou Bara Guèye, directeur de l’Institut pour l’environnement et le développement en Afrique (Ied-Afrique), est de « Penser global mais d’agir local », en essayant d’explorer l’articulation entre conventions locales et changements climatiques dans un contexte de décentralisation sur la base des expériences des membres du Réseau national sur les conventions locales (Rncl).
Cela, dans la perspective d’améliorer la conception et l’analyse des conventions locales en réponse aux changements climatiques.
Assane Goudiaby de l’Institut des sciences de l’environnement (Ise), dans sa communication, a montré les impacts du phénomène du changement climatique sur les ressources naturelles, avant de citer des expériences de lutte appliquées sur des communautés locales.
Pour ce dernier, le changement climatique est une chose normale. Aujourd’hui, ses conséquences sont « extrêmement dramatiques », notamment sur les ressources en eau, citant la réduction du débit des cours d’eau au Sénégal, du fait des différentes sécheresses enregistrées en 1913, 1940, 1960 et 1970.
La réduction des pluies a aussi fortement augmenté la salinisation des terres et a eu des répercussions sur les productions.
Quant à la flore, elle diminue d’environ 50.000 ha par an de forêts.
Alioune Ka a, pour sa part, exposé l’expérience du Centre de suivi écologique (Cse) qui met l’accent à travers la télédétection.
A titre d’expérience, il a cité la plate-forme participative d’informations pour l’adaptation des communautés vulnérables au changement climatique mise en place dans la région de Thiès. Quant à Aboubakry Kane de l’Uicn, il a évoqué les instruments de mesure des risques climatiques au Saloum. Un premier outil dénommé « cristal » a été mis en œuvre avec l’aide des programmes d’actions nationaux pour l’adaptation.
Mme Awa Faly Ba Mbow de l’Ied-Afrique a magnifié la dynamique partenariale lancée par son organisation à travers la thématique du jour. « Il existe un plan national d’adaptation et d’atténuation qui manque d’articulation avec les plans locaux », note-t-elle, avant de dire que les conventions locales doivent offrir des conditions d’accès et d’utilisation durables des ressources, tout en permettant une articulation avec le cadre de la décentralisation.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil
L’objectif d’une telle rencontre, a précisé Mamadou Bara Guèye, directeur de l’Institut pour l’environnement et le développement en Afrique (Ied-Afrique), est de « Penser global mais d’agir local », en essayant d’explorer l’articulation entre conventions locales et changements climatiques dans un contexte de décentralisation sur la base des expériences des membres du Réseau national sur les conventions locales (Rncl).
Cela, dans la perspective d’améliorer la conception et l’analyse des conventions locales en réponse aux changements climatiques.
Assane Goudiaby de l’Institut des sciences de l’environnement (Ise), dans sa communication, a montré les impacts du phénomène du changement climatique sur les ressources naturelles, avant de citer des expériences de lutte appliquées sur des communautés locales.
Pour ce dernier, le changement climatique est une chose normale. Aujourd’hui, ses conséquences sont « extrêmement dramatiques », notamment sur les ressources en eau, citant la réduction du débit des cours d’eau au Sénégal, du fait des différentes sécheresses enregistrées en 1913, 1940, 1960 et 1970.
La réduction des pluies a aussi fortement augmenté la salinisation des terres et a eu des répercussions sur les productions.
Quant à la flore, elle diminue d’environ 50.000 ha par an de forêts.
Alioune Ka a, pour sa part, exposé l’expérience du Centre de suivi écologique (Cse) qui met l’accent à travers la télédétection.
A titre d’expérience, il a cité la plate-forme participative d’informations pour l’adaptation des communautés vulnérables au changement climatique mise en place dans la région de Thiès. Quant à Aboubakry Kane de l’Uicn, il a évoqué les instruments de mesure des risques climatiques au Saloum. Un premier outil dénommé « cristal » a été mis en œuvre avec l’aide des programmes d’actions nationaux pour l’adaptation.
Mme Awa Faly Ba Mbow de l’Ied-Afrique a magnifié la dynamique partenariale lancée par son organisation à travers la thématique du jour. « Il existe un plan national d’adaptation et d’atténuation qui manque d’articulation avec les plans locaux », note-t-elle, avant de dire que les conventions locales doivent offrir des conditions d’accès et d’utilisation durables des ressources, tout en permettant une articulation avec le cadre de la décentralisation.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil