Les citoyens ont le droit d’être informés sur l’utilisation des ressources allouées à la santé. À ce titre, les journalistes ont un rôle à jouer pour leur permettre d’exercer ce contrôle. L’atelier sur l’amélioration de la prise en charge de la santé de la mère et de l’enfant qui se tient à Saly (12-14 février) a servi de cadre pour réitérer cet appel.
La santé maternelle et infantile constitue une véritable préoccupation. C’est pourquoi, les acteurs engagés en faveur de la santé des femmes et des enfants ont souhaité impliquer les médias. « L’objectif visé à travers cet appel, c’est d’amener les journalistes à participer à la vulgarisation du concept de redevabilité. Leur implication permettrait de trouver une réponse aux entraves liées au développement de ce concept, dans des pays à revenus faibles », a expliqué le Dr Farba Lamine Sall, économiste de la santé au bureau de l’Oms au Sénégal. À l’en croire, les populations ignorent certains de leurs droits. « C’est un droit pour que chaque citoyen soit informé de l’utilisation des ressources qui sont allouées à des prestations qui doivent leur revenir. Ce sont ses impôts qui servent à financer le secteur de la santé, de l’éducation, des infrastructures, etc. Pour ce faire, les journalistes constituent de bons relais pour faire développer une masse critique, dans le but d’amener les citoyens à exercer ce contrôle pour une bonne exécution des politiques », a-t-il indiqué.
L’insuffisance des données sanitaires et d’un état civil de qualité, l’absence de contrôle parlementaire du secteur de la santé, le manque d’obligation de rendre compte, la peur d’affronter la contradiction avec les groupes d’influence, la faiblesse du contrôle citoyen, entre autres, constituent les obstacles à la redevabilité.
Selon Mame Mbayam Guèye Dione, l’honorable député, membre de la Commission santé de l’Assemblée nationale, « c’est une nécessité absolue de dire où passe le budget voté par l’Assemblée nationale. Tout comme les journalistes, les parlementaires doivent aussi jouer leur rôle de contrôle. Il est bon de savoir si le budget prédéfini pour la santé, notamment la santé maternelle et néonatale, a réellement été utilisé à bon escient », a-t-elle déclaré.
Pour Mbagnick Diouf, président de l’Association des journalistes en santé, population et développement, il est du devoir des médias d’éclairer la lanterne des populations sur l’utilisation des ressources consacrées à la santé. Toutefois, pour qu’il y ait transparence, il a suggéré une accessibilité des documents et des informations.
Tata SANE
Le Soleil
La santé maternelle et infantile constitue une véritable préoccupation. C’est pourquoi, les acteurs engagés en faveur de la santé des femmes et des enfants ont souhaité impliquer les médias. « L’objectif visé à travers cet appel, c’est d’amener les journalistes à participer à la vulgarisation du concept de redevabilité. Leur implication permettrait de trouver une réponse aux entraves liées au développement de ce concept, dans des pays à revenus faibles », a expliqué le Dr Farba Lamine Sall, économiste de la santé au bureau de l’Oms au Sénégal. À l’en croire, les populations ignorent certains de leurs droits. « C’est un droit pour que chaque citoyen soit informé de l’utilisation des ressources qui sont allouées à des prestations qui doivent leur revenir. Ce sont ses impôts qui servent à financer le secteur de la santé, de l’éducation, des infrastructures, etc. Pour ce faire, les journalistes constituent de bons relais pour faire développer une masse critique, dans le but d’amener les citoyens à exercer ce contrôle pour une bonne exécution des politiques », a-t-il indiqué.
L’insuffisance des données sanitaires et d’un état civil de qualité, l’absence de contrôle parlementaire du secteur de la santé, le manque d’obligation de rendre compte, la peur d’affronter la contradiction avec les groupes d’influence, la faiblesse du contrôle citoyen, entre autres, constituent les obstacles à la redevabilité.
Selon Mame Mbayam Guèye Dione, l’honorable député, membre de la Commission santé de l’Assemblée nationale, « c’est une nécessité absolue de dire où passe le budget voté par l’Assemblée nationale. Tout comme les journalistes, les parlementaires doivent aussi jouer leur rôle de contrôle. Il est bon de savoir si le budget prédéfini pour la santé, notamment la santé maternelle et néonatale, a réellement été utilisé à bon escient », a-t-elle déclaré.
Pour Mbagnick Diouf, président de l’Association des journalistes en santé, population et développement, il est du devoir des médias d’éclairer la lanterne des populations sur l’utilisation des ressources consacrées à la santé. Toutefois, pour qu’il y ait transparence, il a suggéré une accessibilité des documents et des informations.
Tata SANE
Le Soleil