La question de la réduction de la mortalité a été le principal sujet de discussion hier à Addis-Abeba, lors de l’ouverture des travaux de la Conférence internationale de haut niveau où prennent part des ministres de la Santé qui sont invités à augmenter leurs budgets.
(Addis-Abeba) - Les budgets de la santé de la mère n’ont pas connu une évolution depuis une dizaine d’années dans les pays en développement et même dans certains pays développés. La directrice exécutive du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), Mme Thoraya Obaid, qui l’a rappelé, a invité les gouvernements, en particulier ceux de l’Afrique, où les taux de mortalité maternelle sont élevés, de revoir leur financement, s’ils veulent atteindre l’Omd5 relatif à l’amélioration de la santé de la mère. Elle a plaidé pour une mobilisation autour de la santé de la femme enceinte parce qu’aucune mère ne doit plus mourir au 21ème siècle en donnant la vie. Malheureusement, chaque minute, une femme meurt quelque part dans le monde à cause des complications liées aux grossesses, a-t-elle constaté.
Mme Thoraya Obaid, qui a présidé les travaux hier à Addis-Abeba de la Conférence internationale de haut niveau sur l’Omd 5 (amélioration de la santé de la mère), a invité les différents gouvernements à investir davantage sur la Planification familiale, les droits de la femme, la scolarisation des jeunes filles pour qu’elles puissent veiller sur leur santé dès le bas âge.
La directrice de l’Unfpa a plaidé pour une formation en masse des sages-femmes et autres agents de Santé pour un accès universel aux soins de qualité. L’atteinte de l’Omd 5 passe par l’égalité des sexes, le respect des droits de la femme, la lutte contre les mariages précoces, la reconnaissance de l’avortement comme l’un des droits de la femme, a-t-elle expliqué devant un parterre de décideurs.
Pour Bert Koenders, ministre néerlandais de la Coopération et du Développement, les fonds alloués aux pays où les taux de mortalité sont encore élevés doivent être investis dans la Planification familiale et l’achat de contraceptifs en vue de diminuer les risques de grossesses non désirées.
« Pour éviter que 500.000 femmes meurent chaque année dans le monde à cause des complications de l’accouchement ou de la grossesse, il suffit d’investir sur la Planification familiale et de sensibiliser sur les dangers des grossesses précoces », a conseillé le ministre néerlandais de la Coopération. Il a indiqué que la lutte contre la mortalité maternelle fait partie des quatre priorités du gouvernement des Pays-Bas. Les discussions ont permis à certains ministres de la Santé de faire l’état des lieux de leur politique de santé de la mère en présentant aux bailleurs de fonds des stratégies mises en place pour les cinq prochaines années.
Eugène KALY (Envoyé spécial)
Le Soleil
(Addis-Abeba) - Les budgets de la santé de la mère n’ont pas connu une évolution depuis une dizaine d’années dans les pays en développement et même dans certains pays développés. La directrice exécutive du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa), Mme Thoraya Obaid, qui l’a rappelé, a invité les gouvernements, en particulier ceux de l’Afrique, où les taux de mortalité maternelle sont élevés, de revoir leur financement, s’ils veulent atteindre l’Omd5 relatif à l’amélioration de la santé de la mère. Elle a plaidé pour une mobilisation autour de la santé de la femme enceinte parce qu’aucune mère ne doit plus mourir au 21ème siècle en donnant la vie. Malheureusement, chaque minute, une femme meurt quelque part dans le monde à cause des complications liées aux grossesses, a-t-elle constaté.
Mme Thoraya Obaid, qui a présidé les travaux hier à Addis-Abeba de la Conférence internationale de haut niveau sur l’Omd 5 (amélioration de la santé de la mère), a invité les différents gouvernements à investir davantage sur la Planification familiale, les droits de la femme, la scolarisation des jeunes filles pour qu’elles puissent veiller sur leur santé dès le bas âge.
La directrice de l’Unfpa a plaidé pour une formation en masse des sages-femmes et autres agents de Santé pour un accès universel aux soins de qualité. L’atteinte de l’Omd 5 passe par l’égalité des sexes, le respect des droits de la femme, la lutte contre les mariages précoces, la reconnaissance de l’avortement comme l’un des droits de la femme, a-t-elle expliqué devant un parterre de décideurs.
Pour Bert Koenders, ministre néerlandais de la Coopération et du Développement, les fonds alloués aux pays où les taux de mortalité sont encore élevés doivent être investis dans la Planification familiale et l’achat de contraceptifs en vue de diminuer les risques de grossesses non désirées.
« Pour éviter que 500.000 femmes meurent chaque année dans le monde à cause des complications de l’accouchement ou de la grossesse, il suffit d’investir sur la Planification familiale et de sensibiliser sur les dangers des grossesses précoces », a conseillé le ministre néerlandais de la Coopération. Il a indiqué que la lutte contre la mortalité maternelle fait partie des quatre priorités du gouvernement des Pays-Bas. Les discussions ont permis à certains ministres de la Santé de faire l’état des lieux de leur politique de santé de la mère en présentant aux bailleurs de fonds des stratégies mises en place pour les cinq prochaines années.
Eugène KALY (Envoyé spécial)
Le Soleil