Dakar, 28 mars (APS) - Le directeur d’Intrahealth Sénégal, docteur El Hadji Babacar Guèye, a déploré jeudi la faiblesse du taux de de prévalence contraceptive en Afrique, soulignant qu'elle est des plus faibles au monde.
La région africaine, a-t-il soutenu, est aussi celle ‘’où les taux de mortalité maternelle sont les plus élevés, les niveaux de financements mobilisés pour la planification familiale (PF) sont également encore assez faibles’’.
Dr Guèye intervenait à la clôture d'une réunion sous-régionale dans le cadre du repositionnement de la PF dans la région.
La rencontre de Dakar, qui a enregistré la participation de neuf pays de l’Afrique de l’Ouest francophone, avait pour objectif de se pencher sur la problématique du rôle et de la place de la société civile dans le repositionnement de la PF.
Selon le directeur d’Intrahealth, le défi est énorme pour l’atteinte des objectifs fixés dans les plans des pays membres suivis par la Coalition des organisations de la société civile pour le repositionnement de la PF.
‘’Il s’agit, a-t-il dit, pour la plupart des pays d’assurer une augmentation annuelle moyenne d’au moins 5 points de pourcentage de prévalence contraceptive quand on sait que la moyenne de progression est jusque-là inférieure à 1% par année dans ces deux dernières décennies.’’
Dr Guèye a noté à cet effet l’ampleur des efforts qu’il reste à fournir. Il s'est toutefois dit être convaincu que les échanges qui ont eu lieu pendant deux jours, autour des différents thèmes abordés, ont permis de mieux affiner les stratégies d’intervention en termes d’analyse de la cible à atteindre.
Il s'agissait aussi ‘’d’une meilleure définition de stratégies appropriées et de l’impérieuse nécessité d’une meilleure coordination et synergie des interventions’’, a rappelé le médecin.
La réunion, au Sénégal de la Coalition des organisations de la société civile devait permettre aux acteurs de promouvoir l’échange d’expériences dans le domaine de la PF et d’apprécier de manière concertée les progrès réalisés dans chacun des pays de l’espace communautaire depuis la conférence de Ouagadougou.
La conférence de Ouagadougou est une initiative franco-américaine qui s’est tenue en février 2011, en vue de repositionner la PF dans l’agenda de développement des États africains francophones et de renforcer son appropriation et sa prise en compte dans les stratégies nationales de santé.
LTF/SAB
La région africaine, a-t-il soutenu, est aussi celle ‘’où les taux de mortalité maternelle sont les plus élevés, les niveaux de financements mobilisés pour la planification familiale (PF) sont également encore assez faibles’’.
Dr Guèye intervenait à la clôture d'une réunion sous-régionale dans le cadre du repositionnement de la PF dans la région.
La rencontre de Dakar, qui a enregistré la participation de neuf pays de l’Afrique de l’Ouest francophone, avait pour objectif de se pencher sur la problématique du rôle et de la place de la société civile dans le repositionnement de la PF.
Selon le directeur d’Intrahealth, le défi est énorme pour l’atteinte des objectifs fixés dans les plans des pays membres suivis par la Coalition des organisations de la société civile pour le repositionnement de la PF.
‘’Il s’agit, a-t-il dit, pour la plupart des pays d’assurer une augmentation annuelle moyenne d’au moins 5 points de pourcentage de prévalence contraceptive quand on sait que la moyenne de progression est jusque-là inférieure à 1% par année dans ces deux dernières décennies.’’
Dr Guèye a noté à cet effet l’ampleur des efforts qu’il reste à fournir. Il s'est toutefois dit être convaincu que les échanges qui ont eu lieu pendant deux jours, autour des différents thèmes abordés, ont permis de mieux affiner les stratégies d’intervention en termes d’analyse de la cible à atteindre.
Il s'agissait aussi ‘’d’une meilleure définition de stratégies appropriées et de l’impérieuse nécessité d’une meilleure coordination et synergie des interventions’’, a rappelé le médecin.
La réunion, au Sénégal de la Coalition des organisations de la société civile devait permettre aux acteurs de promouvoir l’échange d’expériences dans le domaine de la PF et d’apprécier de manière concertée les progrès réalisés dans chacun des pays de l’espace communautaire depuis la conférence de Ouagadougou.
La conférence de Ouagadougou est une initiative franco-américaine qui s’est tenue en février 2011, en vue de repositionner la PF dans l’agenda de développement des États africains francophones et de renforcer son appropriation et sa prise en compte dans les stratégies nationales de santé.
LTF/SAB