Une opération téléguidée depuis la Syrie, coordonnée depuis la Belgique et exécutée en France. Les attentats du 13 novembre 2015, ses 131 morts et ses centaines de blessés, sont le fruit d’une minutieuse préparation de l’État islamique. Et plus particulièrement de sa sinistre cellule des opérations extérieures. Là où ses précédentes tentatives n’avaient pas connu le succès escompté (attaque ratée d’une église et assassinat d’Aurélie Châtelain en avril 2015, attentat avorté du Thalys en août 2015), la petite entreprise d’exportation de la terreur de Daech a atteint son apogée une nuit de novembre 2015.
La réussite de ce projet sanglant tient d’abord au temps mis à le concevoir : une année entière. En novembre 2014, la brève rencontre, en Syrie, entre Oussama Atar et Khalid El Bakraoui, évoquée par deux témoins, marque le point de départ de l’opération.
https://www.leparisien.fr/faits-divers/attentats-du-13-novembre-un-sinistre-plan-dattaque-decide-en-syrie-un-an-plus-tot-06-09-2021-CQTEK5PLXJDOHFLS6WKLRQADOM.php?ts=1630908504654
La réussite de ce projet sanglant tient d’abord au temps mis à le concevoir : une année entière. En novembre 2014, la brève rencontre, en Syrie, entre Oussama Atar et Khalid El Bakraoui, évoquée par deux témoins, marque le point de départ de l’opération.
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