C’est donc à cela qu’il ressemble aujourd’hui. Salah Abdeslam paraît à peine changé, à peine vieilli. Le cheveu est un peu plus long, le regard a la même froideur que sur les images que l’on connaît de lui. Salah Abdeslam, seul survivant des commandos qui ont attaqué Paris le 13 novembre 2015, est le principal accusé du procès qui s’est ouvert mercredi devant la cour d’assises spécialement composée. Son arrivée dans le box a été guettée, dans la salle d’audience principale comme dans la « salle des criées » dévolue à la presse.
On l’a observé, dans son polo noir, le masque sur le visage, adresser un mot à ses avocats, Mes Olivia Ronen et Martin Vettes. On pouvait l’imaginer garder le silence devant la cour. À la première question du président, Jean-Louis Periès, qui lui demande de décliner son identité, Salah Abdeslam, pourtant, baisse son masque et se penche sur le micro : « Tout d’abord je voudrais témoigner qu’il n’y a d’autre Dieu qu’Allah et que Mahomet est son messager. » « On verra ça plus tard », répond très calmement Jean-Louis Periès. Les noms de ses père et mère ? Ils n’ont « rien à faire ici ». Le président les cite à sa place. Sa profession ? « J’ai délaissé ma profession pour devenir soldat de Dieu. » « J’avais “profession : intérim”. » reprend Jean-Louis Périès.
https://www.lepoint.fr/justice/proces-des-attentats-du-13-novembre-les-premiers-mots-de-salah-abdeslam-08-09-2021-2442222_2386.php
On l’a observé, dans son polo noir, le masque sur le visage, adresser un mot à ses avocats, Mes Olivia Ronen et Martin Vettes. On pouvait l’imaginer garder le silence devant la cour. À la première question du président, Jean-Louis Periès, qui lui demande de décliner son identité, Salah Abdeslam, pourtant, baisse son masque et se penche sur le micro : « Tout d’abord je voudrais témoigner qu’il n’y a d’autre Dieu qu’Allah et que Mahomet est son messager. » « On verra ça plus tard », répond très calmement Jean-Louis Periès. Les noms de ses père et mère ? Ils n’ont « rien à faire ici ». Le président les cite à sa place. Sa profession ? « J’ai délaissé ma profession pour devenir soldat de Dieu. » « J’avais “profession : intérim”. » reprend Jean-Louis Périès.
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