La Journée internationale de la biodiversité a été célébrée hier. Occasion a été saisie par la Direction des parcs nationaux (Dpn) et Wetlands International, qui ont organisé une table ronde sur les espèces envahissantes. Pour faire face à cette menace, les deux structures ont décidé d’engager une lutte commune.
« Les espèces envahissantes : une menace sur la biodiversité ». Ce thème a réuni autour d’une table-ronde, des agents des parcs nationaux, des experts et des universitaires. « Ce thème est d’une importance majeure car 2010 est déclarée Année internationale de la biodiversité.
Au Sénégal, l’invasion des plans d’eau a porté un coup dur aux activités économiques », a déclaré M. Dieng, représentant le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels. Après avoir rappelé les menaces qui pèsent sur les parcs de Niokolo-Koba, du Djoudj et de la réserve de Gueumbeul envahis par les plantes aquatiques comme le typha, il a souligné qu’il faut des efforts concertés pour venir à bout de ces espèces et protéger la biodiversité. « Si nous ne maîtrisons pas ces espèces envahissantes, nous nous exposons à des conséquences tragiques », a-t-il noté.
Selon Wetlands International, « les espèces envahissantes sont des plantes, animaux ou micro-organismes dont l’introduction dans un nouvel écosystème menace la biodiversité, la sécurité alimentaire, la santé humaine, le commerce, le transport et le développement économique ».
Cet organisme note qu’au Sénégal, « l’invasion d’une grande partie des plans d’eau du fleuve Sénégal et du parc national des oiseaux du Djoudj par la salvinia molesta était telle que ce dernier fut inscrit sur la liste des sites en péril du Patrimoine de l’Unesco. Si la prolifération de cette espèce a pu être maîtrisée, il n’en demeure pas moins que les espèces envahissantes restent encore l’un des principaux facteurs de dégradation de la biodiversité au niveau national ».
Clôturant les travaux, Mawade Wade, représentant le directeur régional de Wetlands International Afrique, a dit qu’il y a un besoin d’approfondir le débat. « Il faut agir de façon globale, en s’appuyant sur une démarche scientifique, en y mettant les moyens. Il faut que l’Etat en fasse une sur priorité, en y associant ses partenaires. Wetlands est prêt à le soutenir dans ces actions », a indiqué M. Wade.
Aliou KANDE
Le Soleil
« Les espèces envahissantes : une menace sur la biodiversité ». Ce thème a réuni autour d’une table-ronde, des agents des parcs nationaux, des experts et des universitaires. « Ce thème est d’une importance majeure car 2010 est déclarée Année internationale de la biodiversité.
Au Sénégal, l’invasion des plans d’eau a porté un coup dur aux activités économiques », a déclaré M. Dieng, représentant le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels. Après avoir rappelé les menaces qui pèsent sur les parcs de Niokolo-Koba, du Djoudj et de la réserve de Gueumbeul envahis par les plantes aquatiques comme le typha, il a souligné qu’il faut des efforts concertés pour venir à bout de ces espèces et protéger la biodiversité. « Si nous ne maîtrisons pas ces espèces envahissantes, nous nous exposons à des conséquences tragiques », a-t-il noté.
Selon Wetlands International, « les espèces envahissantes sont des plantes, animaux ou micro-organismes dont l’introduction dans un nouvel écosystème menace la biodiversité, la sécurité alimentaire, la santé humaine, le commerce, le transport et le développement économique ».
Cet organisme note qu’au Sénégal, « l’invasion d’une grande partie des plans d’eau du fleuve Sénégal et du parc national des oiseaux du Djoudj par la salvinia molesta était telle que ce dernier fut inscrit sur la liste des sites en péril du Patrimoine de l’Unesco. Si la prolifération de cette espèce a pu être maîtrisée, il n’en demeure pas moins que les espèces envahissantes restent encore l’un des principaux facteurs de dégradation de la biodiversité au niveau national ».
Clôturant les travaux, Mawade Wade, représentant le directeur régional de Wetlands International Afrique, a dit qu’il y a un besoin d’approfondir le débat. « Il faut agir de façon globale, en s’appuyant sur une démarche scientifique, en y mettant les moyens. Il faut que l’Etat en fasse une sur priorité, en y associant ses partenaires. Wetlands est prêt à le soutenir dans ces actions », a indiqué M. Wade.
Aliou KANDE
Le Soleil