Les populations riveraines de la Communauté rurale de Toubacouta (dans le Delta du Saloum) et celles des communautés de Buram, Diassobo et Balémandinka de la Gambie ont échangé, pendant 3 jours, sur le transfert de compétences basé sur les expériences et le savoir-faire locaux afin d’instaurer une gestion concertée de la ressource et réduire la pression sur la mangrove.
Durant 3 jours à Dassilamé-Sérère Sénégalais et Gambiens engagés dans la lutte pour la réduction de la pression sur la mangrove ont séjourné dans la Communauté rurale de Toubacouta, en vue d’échanger et de partager sur diverses expériences menées dans l’écosystème de la mangrove.
Initiée par l’organisation Wetlands (Zones humides) International dans le cadre de l’Initiative mangrove en Afrique de l’Ouest (Imao), en collaboration avec le service des Eaux et Forêts et les organisations intervenant dans la zone comme le Wwf, cette rencontre a permis de toucher du doigt la problématique de la réduction drastique de la mangrove. Une ressource fragilisée dans son écosystème et qui mérite, selon l’inspecteur régional du service des Eaux et Forêts de Fatick, le colonel Babacar Dia, que les populations du Delta s’en préoccupent.
Si aujourd’hui l’étendue des forêts du Sénégal est évaluée à près de 20 millions d’hectares, la mangrove à palétuviers représente 140.000 hectares dont 80.000 ha en Casamance, 40.000 ha dans le Delta du Saloum et 20.000 ha dans le reste du pays.
Néanmoins, a tenu à expliquer le chargé de liaison avec les communautés à Wetlands International, Richard Dacosta, « le bilan de l’état de la ressource est inquiétant ». A en croire le chef du sous-secteur des Eaux et Forêts de Sokone, Malamine Sané, 1/3 de la ressource est menacé dans le Delta. Hormis l’exploitation anarchique de la ressource, il est aussi visible de constater l’ensablement des « bolongs » et la forte salinité de l’eau qui va dans certains endroits à près de 60 g/l.
Les visites de terrain effectuées dans la mangrove ont permis de voir le succès de périmètres reboisés, mais aussi de discuter sur la technique de salinisation sur bâche en pratique en Gambie et sur l’ostréiculture et l’apiculture qui préserve la ressource en pratique au Sénégal avec des résultats probants.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil
Durant 3 jours à Dassilamé-Sérère Sénégalais et Gambiens engagés dans la lutte pour la réduction de la pression sur la mangrove ont séjourné dans la Communauté rurale de Toubacouta, en vue d’échanger et de partager sur diverses expériences menées dans l’écosystème de la mangrove.
Initiée par l’organisation Wetlands (Zones humides) International dans le cadre de l’Initiative mangrove en Afrique de l’Ouest (Imao), en collaboration avec le service des Eaux et Forêts et les organisations intervenant dans la zone comme le Wwf, cette rencontre a permis de toucher du doigt la problématique de la réduction drastique de la mangrove. Une ressource fragilisée dans son écosystème et qui mérite, selon l’inspecteur régional du service des Eaux et Forêts de Fatick, le colonel Babacar Dia, que les populations du Delta s’en préoccupent.
Si aujourd’hui l’étendue des forêts du Sénégal est évaluée à près de 20 millions d’hectares, la mangrove à palétuviers représente 140.000 hectares dont 80.000 ha en Casamance, 40.000 ha dans le Delta du Saloum et 20.000 ha dans le reste du pays.
Néanmoins, a tenu à expliquer le chargé de liaison avec les communautés à Wetlands International, Richard Dacosta, « le bilan de l’état de la ressource est inquiétant ». A en croire le chef du sous-secteur des Eaux et Forêts de Sokone, Malamine Sané, 1/3 de la ressource est menacé dans le Delta. Hormis l’exploitation anarchique de la ressource, il est aussi visible de constater l’ensablement des « bolongs » et la forte salinité de l’eau qui va dans certains endroits à près de 60 g/l.
Les visites de terrain effectuées dans la mangrove ont permis de voir le succès de périmètres reboisés, mais aussi de discuter sur la technique de salinisation sur bâche en pratique en Gambie et sur l’ostréiculture et l’apiculture qui préserve la ressource en pratique au Sénégal avec des résultats probants.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil