ECO-VILLAGES A FATICK : Le ministre Babacar Ndao salue les réalisations du Papil



La révolution rurale, encouragée par le Projet d’appui à la petite irrigation locale (Papil) dans les départements de Fatick et de Foundiougne, a été fortement saluée par le ministre des Eco-villages, des Bassins de rétention, des Lacs artificiels et de la Pisciculture. Babacar Ndao a annoncé, lors de sa tournée de deux jours, la prolongation, pour trois (3) ans, du projet dans le dessein de satisfaire les populations bénéficiaires.

Première étape de cette tournée dans les zones d’intervention du Projet d’appui à la petite irrigation locale (Papil), la vallée de Boyard, située dans la communauté rurale de Loul Séssène (Fatick). Sur ce site, Babacar Ndao a visité les digues anti-sel réalisées pour un coût de plus de 60 millions Fcfa. Dans le cadre de la valorisation de ces ouvrages, les populations bénéficiaires s’investissent, depuis 2008, dans la culture du riz et le maraichage, en saison sèche comme en hivernage, pour assurer la sécurité alimentaire dans la zone.

Autre site visité, Fayil, dans le même département de Fatick. Là, le Papil a construit, en 2009, une digue anti-sel pour un coût de plus de 34 millions Fcfa. Et les terres récupérées, grâce à ces ouvrages, ont permis aux populations d’emblaver 20 hectares, soit une production de riz de 15,8 tonnes. Pour cette année, elles comptent exploiter 20 hectares. A Médina Djikoye (Foundiougne), le ministre Babacar Ndao a visité le plus gros ouvrage réalisé par le Papil dans la région de Fatick. Cet ouvrage de franchissement et de retenue de Médina-Djikoye, long de 475 mètres et d’un coût de plus de 500 millions Fcfa, permet le désenclavement des villages polarisés par le projet. Aussi, cette zone dispose d’un potentiel de terres cultivables de 15.000 hectares en toute saison. Aujourd’hui, Medina-Djikoye est désenclavé grâce au Papil qui a réalisé une piste latéritique longue de 22,6 kilomètres et reliant Karang à Médina-Djikoye.

Après Médina-Djikoye, le ministre Babacar Ndao et sa suite se sont rendus à Keur Aliou Guèye et à Boly Sérère où des digues anti-sel sont réalisées. Tous ces ouvrages ont permis de récupérer plus de 800 hectares de terres salées dans la région. Et les populations ont aujourd’hui la possibilité de s’investir dans la culture du riz en toute saison, en plus du maraîchage, pour mieux assurer la sécurité alimentaire.

Cette révolution rurale a été saluée par le ministre Babacar Ndao très impressionné par les réalisations du Papil sur le terrain et aussi par la mobilisation et l’enthousiasme des populations bénéficiaires. Très satisfait, il a tenu à remercier vivement le coordinateur national du Papil, Amadou Baba Sy et toute son équipe. Rappelant la volonté du président de la République, Me Abdoulaye Wade, d’apporter des réponses concrètes aux préoccupations des populations, il a annoncé qu’après cinq (5) ans d’activités, le Papil, qui fait la fierté de tous, va continuer ses actions pour encore une durée de trois (3) ans.

Durant cette période, a-t-il dit, certaines doléances, comme les pistes de productions, seront satisfaites. Aussi, les préoccupations liées au manque de tracteurs, moissonneuses-batteuses et motopompes, seront-elles transmises au ministre de l’Agriculture. Babacar Ndao s’est réjoui du partenariat Papil/Pam (Programme alimentaire mondial). En effet, le Pam a choisi le Papil comme partenaire d’exécution au Sénégal. En terminant, le ministre a annoncé l’empoissonnement des vallées dans les sites d’intervention du Papil pour favoriser le développement de la pisciculture.

Oumar Ngatty BA
Le Soleil

Accueil | Envoyer à un ami | Version imprimable | Augmenter la taille du texte | Diminuer la taille du texte
PAPIL


Nouveau commentaire :


Dans la même rubrique :
1 2
Inscrivez-vous.entrez votre email pour garder le contact car nous avons besoin de vos avis et suggestions.merci d'avance